08: Du Sillon de Talbert à Tréguier

Vers Tréguier, la cité épiscopale bretonne

 

DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

 

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du GR65. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce parcours, voici le lien:

Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore en France de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, un livre sera publié bientôt sur Amazon pour traiter ce parcours.

Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

L’histoire de Tréguier débuta au VIème siècle quand le moine gallois Tugdual fonda ici un monastère. Consacré évêque, Tugdual devint un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Mais, la célébrité spirituelle de Tréguier doit autant à Tugdual qu’à saint Yves, natif de Tréguier au début du XIIIème siècle. Ce juge, sanctifié par la suite, devint le patron des Bretons et des avocats. Puis, dès le XIVème siècle, arrivèrent ici artisans et métiers d’art, faisant de la cité une référence dans le domaine de l’imprimerie et du commerce maritime. La prospérité connut son pic aux XVème et XVIème siècles, avec le développent ultérieurs des édifices religieux, des hôtels particuliers, des maisons en pans de bois. C’est une histoire écrite dans la pierre. La cité de caractère abrite une des plus belles cathédrales de Bretagne et un cloître majestueux.

Tréguier est située au confluent du Jaudy et Du Guindy, occupant le site de leur confluence. La cité s’est implantée sur le promontoire entre les deux rivières. Celles-ci ont découpé le plateau du Trégor et la ville s’est développée sur les deux escarpements limitant ce lambeau de plateau jusqu’à la rive droite du Guindy et la rive gauche du Jaudy. Longtemps, les rives opposées des deux rivières n’ont été reliées entre elles que par des bacs. Un passeur assurait la liaison, et la redevance était versée à l’évêque auquel appartenaient les deux rives, y compris les moulins. Le port, situé à 9 km de la mer, a une activité attestée dès le Moyen-Âge, des bateaux de faible tonnage remontant l’estuaire, transportant du sable, de la pierre, ou du blé. De nos jours, Le Jaudy est désormais accessible, grâce à sa profondeur, à des bateaux d’assez fort tonnage. Mais, c’est une voie de commerce modeste, étant devenue avant tout une voie pour les petits bateaux de plaisance.

Le parcours aujourd’hui est à nouveau assez mixte. Il débute par une belle balade au bord de la mer, avant d’entrer un peu à l’intérieur des terres. Mais, ici contrairement au parcours sur le Trieux, le Jaudy n’est guère accessible. Alors, vous le verrez de près seulement sur un petit tronçon, qui ne met guère en valeur la rivière. Dommage !

Difficulté du parcours : Dans cette étape, les dénivelés sont peu conséquents (+210 mètres/-187 mètres). Il n’a qu’une légère montée du côté de la Chapelle St Votrom.

 

Dans cette étape, les passages sur chemin dépassent encore ceux sur le goudron :

  • Goudron : 8.7 km
  • Chemins : 12.0 km

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les vrais dénivelés, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil.

Voici un exemple de ce que vous trouverez. Il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.

 

Section 1 : Sur la côte bretonne.

 

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Le GR34 quitte L’Armor-/Pleubian devant le sillon de Talbert. C’est vrai qu’ici, le sillon n’attire pas des foules importantes en Bretagne. On ne comprend pas pourquoi un tel miracle de la nature laisse les gens indifférents. Tout cela c’est peut-être le manque d’initiative de la part du monde du tourisme, à moins que cela soit voulu pour préserver le site. On comprend.

Derrière les maisons commerciales du littoral, le sable vos accompagne à la sortie du sillon. Il est difficile de marcher ici, tant le sable est dense.

Il y a un parking un peu plus loin, en dehors du sable.

Ici, le sable est clair, presque blanc.

Plus loin, le chemin quitte le village. Ici encore, on donne des explications sur ces tas de cailloux et de galets qui s’amoncellent le long de la côte.

Le parcours est aisé sur cette magnifique côte.

Plus loin, un petit escalier de rien du tout remonte sur une butte. Ici, un pêcheur qui rêve sans doute à une bonne pêche.

Ici, le maquis est doux. A milieu des grandes fougères, les ronces et les ajoncs sont discrets.

Plus loin, une petite route revient de l’arrière-pays. On annonce Kermagen à 3.5 km d’ici.

Quelques rares maisons sont présentes sur le littoral, où on cultive un peu d’artichaut.

Peu après, le chemin traverse la petite grève de Port Ran.

Quelques buissons en guise de tunnel, et le chemin retrouve sa longue course le long de la côte.

Partout, de petits îlots déchiquetés marquent la mer. Au loin, on devine la bouée qui indique l’entrée du Jaudy.

Plus loin, le chemin arrive à Port-la-Chaîne. Le phare date de la fin du XIXème siècle. Il y avait ici jadis un moulin et l’anse était aménagée pour accueillir les bateaux de pêche et de plaisance, avec une rampe d’accès à la mer. Tout cela a disparu. A la fin du XXème siècle, la zone humide a été en partie comblée par des gravats pour être transformée en aire de camping.

Aujourd’hui, c’est un très beau chemin qui longe l’anse, où le pas avance parfois avec difficulté.

A la sortie du champ de galets, le chemin remonte dans le maquis sur une petite butte, au rocher du Chabous.

Du haut de la petite butte, on aperçoit Kermagen en-dessous.

On peut se loger ici, quand c’est ouvert. Renseignez-vous.

La mer est très accueillante ici. Les petits bateaux de pêche attendent leurs propriétaires sous les rochers déchiquetés.

Section 2 : Encore et toujours sur la côte bretonne.

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Le chemin longe alors la grève près des maisons de Kermagen.

Ici, aussi on a peut-être importé de gros galets pour consolider la digue de la Grève de Brestan.

D’ailleurs, le terrain ici doit être relativement humide, comme le témoigne ce petit pont jeté sur un ruisselet sans eau. Le chemin rejoint alors une petite route à Crec’h Ar Reullart. En Bretagne, les routes ne longent que rarement la mer. Les villages sont dans l’arrière-pays et de petites routes en cul-de-sac mènent à la mer.

Puis, après la table de pique-nique, le chemin tourne sur la corniche au-dessus d’une grève de sable gris.

Ici, les hortensias et les pins ornent un lotissement de la lointaine périphérie de Pleubian, le gros village de la région, bien à l’intérieur des terres.

Le chemin s’en va alors le long de la côte dans le maquis. Devant soi, on aperçoit le phare qui marque l’embouchure du Jaudy et Plougresant en arrière-fond, où le parcours passera le lendemain.

Le parcours est toujours aussi serein sur un étroit chemin qui commence à contourner la corniche vers la sortie du Jaudy vers la mer.

Il y a ici des barrières, signe de présence humaine derrière les buissons.

Bientôt, au milieu des bateaux de pêche, on voit mieux l’embouchure de la rivière.

Plus loin, le chemin retrouve quelques maisons au bord de l’eau à Port Beni.

Le chemin longe alors à nouveau la côte dans le maquis et les hautes herbes.

Les goélands ici ont du travail.

Plus loin, le parcours trouve une route goudronnée.

La route s’en va alors entre sous-bois et champs d’artichauts, avec par ci par là quelques maisons au bord de la route.

La route s’en va alors entre sous-bois et champs d’artichauts, avec par ci par là quelques maisons au bord de la route.

Section 3 : Petits vallonnements sur les hauteurs du Jaudy.

 

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

Peu après, le GR34 quitte la route pour retourner vers la mer sous les châtaigniers dans les hautes fougères.

Puis, une bifurcation donne une direction pour un point de vue sur la mer. Ici, nous sommes à 3 heures de marche de Tréguier.

Notre chemin retourne vers la mer, près de l’embouchure du Jaudy. Ici, nous quittons définitivement le large.

Peu après, le GR34 retrouve un bout de route près du hameau de Luzuredic…

… pour gagner la plage.

C’est alors pour presqu’un kilomètre un beau parcours sportif sur les rochers de la grève, puis sur le sable. Il n’y a rien d’insurmontable par ici. Profitez bien de ce paysage, car depuis ici vous n’allez voir l’eau le plus souvent que de loin.

Au bout de la grève, après un gros amoncellement de rochers, un chemin en pente monte dans l’arrière-pays.

Plus haut, le goudron substitue l’herbe.

Mais, c’est de courte durée, et l’herbe et la terre battue vous accompagneront jusqu’au sommet de la montée. Là-haut, vous aurez une belle perspective sur le Jaudy et la côte de Plougrescant de l’autre côté de la rivière.

Ici, le parcours va sans cesse alterner entre le goudron et la terre battue. Plus loin, le GR34 redescend de la colline sur la route.

Puis, c’est le chemin dans les buissons.

Et ce petit jeu de à toi à moi se perpétue…

Plus bas, le parcours sur route s’allonge un peu du côté du hameau de Bellevue.

La route finit par arriver au niveau de la rivière, au niveau d’un mémorial dressé à la mémoire d’aviateurs américains tombés ici durant la guerre de1939-1945.

Le site ici est magnifique, trempant dans la rivière. En face, s’étend de l’autre côté de la rive La roche Jaune où vous passerez le lendemain.

Ici, la route vous accompagnera un certain temps en direction de Bilvéro.

La route monte dans les prés. Il y a même des moutons ici. Surprise !

Sur la route, on fait un peu de publicité pour un gîte de campagne au bord de l’eau.

De là-haut, vous apercevrez très au loin la flèche de la cathédrale de Tréguier. Hélas, pour vous et pour nous, le parcours ne suit pas la rivière. Pourtant, la route redescend vers la rivière en passant par la grande ferme de Bilvéro.

Section 4 : A l’intérieur des terres.

 

 

Aperçu général des difficultés du parcours : quelques pentes sans difficulté.

La route arrive alors près de la rivière. Attention ici ! La signalisation du GR34 n’est pas bonne. Vous aurez la tentation d’aller vers la rivière. Absolument pas ! Le signe du GR, extrêmement discret, est sur le bâtiment en pierre. Il faut donc impérativement remonter sur la colline de l’autre côté. Quand vous verrez une chapelle, vous saurez que vous êtes sur le bon chemin.

Un chemin en pente passe par le sous-bois, puis dans les champs ouverts.

Le chemin arrive alors à la Chapelle de St Votrom. Votrom était un ermite, venu d’Irlande, ou du Pays de Galles, qui a vécu à cet endroit au Vème siècle. La légende raconte que ce saint homme a fait du bien autour de lui. Votrom signifiant sureau en vieux breton, il avait la réputation de soigner les gens avec cette plante ou ses racines. La chapelle paraît neuve, mais elle est du XVIème, restaurée avec passion par les locaux, qui célèbrent chaque année le Pardon.

En retrait de la chapelle se dresse un très ancien calvaire, surmonté d’une croix beaucoup plus récente. Le calvaire est comme une sentinelle surveillant les lieux.

Alors l’alternance entre la terre battue et le goudron repart de plus belle. Depuis la chapelle le chemin continue à monter un peu sur la colline. Ici, des animaux. C’est si rare qu’il faut le souligner.

Puis, un petit bout de route pour traverser le hameau de Crec’h Guégan. Ici, on marche bien au-dessus de la rivière…

…avant de retrouver la terre battue, le long de haies tristounettes et des champs. Il faut bien faire passer le chemin quelque part, quand la rivière le refuse.

Plus loin, le chemin s’élargit sous les feuillus, avant de se retrouver près de la départementale D 20, le grand axe de la région. Nous sommes dans la commune de Trézardec, un gros village de la région, à l’intérieur des terres.

Alors le GR34, après avoir traversé la départementale va vous faire profiter un peu de l’arrière-pays.

La route secondaire est insipide, comme le sont presque toujours les maïs. Le randonneur n’a pas toujours droit à l’exceptionnel. Il n’est que le passager clandestin d’un monde qui ne lui appartient pas, qu’il ne peut dessiner à sa guise.

Heureusement que l’œil peut s’attarder parfois sur de belles demeures, comme ici à Kerilis Vian.

Puis, la route s’éternise à nouveau le long des haies, à travers champs.

Après ce crochet lancinant, elle revient vers la départementale, qu’elle traverse, pour se diriger vers Le Dalard.

Mais, malheureusement, ce n’est pas le fait de changer de route, qui modifie le paysage.

Une belle croix rompt la monotonie quand la route passe au Dalard.

Et la route continue, inlassable, parfois hésitant entre le franc goudron et la terre battue.

Plus loin, le G34 arrive à un carrefour.

Alors, en arrivant au hameau de Kersalaun, par magie, le paysage devient plus attrayant, bien que ce soit encore la route qui nous accompagne.

Section 5 : Où on voit enfin le Jaudy parfois d’un peu plus près.

 

 

Aperçu général des difficultés du parcours : quelques pentes sans difficulté.

 

Il y a raison à ce changement de paysage, Nous nous rapprochons de la rivière, et les chênes, les érables et les châtaigniers prennent ici de la hauteur.

Ne ratez pas ici le chemin qui quitte la route et qui descend dans le sous-bois vers la rivière.

Ne ratez pas ici le chemin qui quitte la route et qui descend dans le sous-bois vers la rivière.

Alors, la rivière est là devant vous, belle, majestueuse, alors que vous pensiez l’avoir quittée à jamais.

Mais, vous allez peut-être déchanter, car ce n’est pas un joli chemin qui vous attend, comme celui que vous avez connu en descendant le Trieux. Mais, vous avez trouvé la rivière, et c’est cela qui importe.

Sur l’autre rive, la situation ne paraît guère plus confortable. Mais vous le saurez demain. Nous allons ménager le suspense.

Nous ne saurions vous dire s’il est possible de passer par ici les pieds au sec. Les berges sont basses, près de l‘eau, et le soleil ne sèche pas l’eau de la marée. Il est donc fort probable que vous emportiez aussi un peu de boue du Jaudy sous vos semelles.

Plus loin, vous avez devant vous Tréguier et la flèche de sa cathédrale.

Vous pensez naïvement que c’est la porte à côté. Ici, aussi, comme à l’approche de Lézardrieux, on n’arrive pas en ligne droite au port. Il faudra retourner au préalable dans l’arrière-pays.

La route remonte alors dans les arbres sur un plateau.

Ici, vous arrivez dans les champs de l’autre côté de Tréguier.

Peu après, un chemin de terre remplace le goudron.

Mais, le chemin n’est pas éternel et le goudron revient en force.

Peu après, la route rejoint les quelques rares maisons de St Lévias au bord de la route.

Mais, depuis deux jours, l’alternance chemin/route ne vous lâche pas. C’est la loi de l’arrière-pays, les tracteurs et les voitures s’enlisant moins sur le goudron. Alors, le GR34 quitte à nouveau la chaussée pour le chemin de terre.

Un large chemin de terre se dandine alors dans les maïs le long des haies.

Puis, le chemin fait long feu, et c’est à nouveau l’ingrat goudron.

Alors, la route descend en direction de Krec’h Urustal, dans la périphérie de Tréguier.

La route descend en forte pente le long de villas assez cossues, ce qui change des maisons plus simples, mais en pierre, de l’arrière-pays.

Rapidement, on aperçoit le Jaudy dans la plaine et les arches du pont qui traverse la rivière.

Devant vous, Tréguier émerge de plus en plus, perchée sur la colline, avec ses maisons grises.

La route arrive au lieudit Le Vieux Canada. C’est ici, que l’ancien pont traversait la rivière. Il n’en reste que des traces.

Le GR34 traverse alors le Jaudy pour arriver au pied du bourg. Le pont est de dimension un peu plus modeste que le pont sur le Trieux à Lézardrieux.

Le parcours suit alors le long quai.

Au pied de la cité, dans le grand parc de la Baronais, se dresse un calvaire qui a toute une histoire. Ce calvaire monumental fut réalisé en 1904 à la demande des catholiques de Bretagne en signe de protestation contre l’érection de la statue d’Ernest Renan sur la place du Martray face à la cathédrale de Tréguier. Ernest Renan, natif de Tréguier, historien et philosophe, l’auteur de la “Vie de Jésus” en 1863, avait été surnommé par le pape Pie IX “le blasphémateur européen”, car il assimilait Jésus plus à un homme qu’à un Dieu. Ce calvaire de granite est entouré d’une clôture dont où chaque pilier porte une statue de saints, dont les saints locaux que sont St Brieuc, St Tugdual, le fondateur de l’évêché de Tréguier. Il y a bien évidemment une représentation complexe de la Crucifixion du Christ entre les deux larrons. St Yves est aussi représenté, entre le riche et le pauvre.

Vous pouvez emprunter la route que vous désirez pour monter au centre de la cité (2’500 habitants). Là-haut, vous retrouverez un Renan rondouillard sur la place de la cathédrale

Ici, tout aurait commencé au VIème siècle, avec Tugdual, un anglais qui aurait émigré en Armorique accompagné de sa mère. Il devint évêque de Landreger, le nom breton de Tréguier. Il semble qu’autour de son monastère se soit rapidement constituée une importante agglomération. Tout a disparu de cette époque, mais la cité resta un évêché jusqu’à la Révolution.

Un autre ecclésiastique personnage est à l’origine de la renommée de la ville, C’est St Yves, le saint patron des avocats, né vau début du XIIIème siècle, à Tréguier, défenseur des pauvres contre la puissance des riches. La cathédrale actuelle, de style gothique fut ainsi édifiée au XIVème siècle, à la gloire de St Yves, enterré ici. Tout de même deux saints dans le même village, ce n’est pas si courant que cela.

Les couvents pullulèrent ici à partir du XVIIème siècle. Tréguier était devenue une cité religieuse. Des rues entières abritaient des religieux, des chanoines, des cloîtrés. C’est de cette période que datent le cloître, l’évêché, les hôtels particuliers. Les pêcheurs vivaient au bas de la ville. Durant la Révolution, tout fut saccagé par ici. La cité connut alors un regain à la Restauration, avant que le commerce et la pêche prirent le dessus au cours du temps. Mais, il en demeure de beaux restes quand on se promène au centre de la cité, sur la grand place ou dans les rues adjacentes, près de l’Hôtel de Ville.

La cathédrale St Tgdual est le lieu de sépulture de St Yves, qui ne fut canonisé qu’en 1947. C’est un grand sanctuaire breton, où chaque année se tient le pardon de St Yves. Ce n’est pas l’objet ici de décrire toutes les chapelles, les statues et les tombeaux que l’on trouve ici. C’est une belle et grande cathédrale. Le Cloître adjacent vaut aussi une visite.

Logements

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
Etape suivante : Etape 2: De St Privat d’Allier à Saugues
Retour au menu