Le GR34 sur la Côte de Granite rose et le Trégor morlaisien

Le GR34 sur la Côte de Granite rose et le Trégor morlaisien

 

Cette carte interactive vous permet de visualiser le parcours dans le contexte de la France. Pour ouvrir la carte, cliquez sur le rectangle, en haut  à droite de la carte. Les cercles correspondent au terme de chaque étape. Pour ouvrir la carte, cliquez sur le rectangle en haut à droite. En cliquant sur ces cercles, vous aurez accès aux informations que donne Google pour ces endroits (images, quelques logements, parcours, etc.). Cela pourrait aussi vous aider parfois, même si ces renseignements sont plus pour des gens qui se baladent en voiture, et non à pied, comme vous…

 

Voici les étapes par ordre chronologique, en partant de St Brieuc jusqu’à Morlaix.  Cliquez sur les étapes pour les ouvrir :

Etape 01: De St Brieuc à Binic

Etape 02: De Binic à Portrieux-St Quay

Etape 03: De Binic à Bréhec

Etape 04: De Bréhec à Paimpol

Etape 05: De Paimpol à Loguivy de la Mer

Etape 06: De Loguivy de la Mer à Lézardrieux

 

Vous pouvez soit entrer dans l’étape de votre choix ou suivre la navigation d’une étape à l’autre. Bon voyage.

 

Les chemins décrits ici traversent deux régions de la Bretagne Nord. C’est d’abord le Goëlo, qui va de St Brieuc à Paimpol, puis le Trégor, qui s’étend jusqu’à Morlaix. C’est le territoire de l’ancien évêché de Tréguier.

Ces régions sont profondément pénétrées par la mer. Cela tient à la montée de la mer à la fin de l’Ère Quaternaire, suite à la fonte des glaciers. La mer a alors envahi le continent. Elle s’est infiltrée dans les embouchures des rivières à l’intérieur des terres, allant parfois, à marée haute, jusqu’à 15 kilomètres à l’intérieur. Ces rivières sont ce que l’on nomme généralement des rias, ou encore des abers, comme on les nomme en Bretagne. Ce sont des baies étroites, allongées et relativement profonde, formées par la partie aval d’un fleuve côtier envahi, en partie ou en totalité, par la mer. Ce ne sont pas comme les fjords qui sont profonds, à pentes latérales raides, parce qu’ils ont été creusés par les glaciers.  Les abers ne sont que des embouchures de fleuves envahis par la mer, en pente douce.  Vous aurez tout loisir de suivre les abers qui sont ici le Trieux, le Jaudy,  le Léguier et le Morlaix.

La mer, quand elle a envahi le continent, a épargné certaines hauteurs. Ce sont ces innombrables chapelet d’îlots et d’îles, dont la plus célèbre dans la région est celle de Bréhat. Le nombre d’îlots déchiquetés le long de la côte, de toutes tailles, est innombrable. Mais, la géographie de la côte n’est pas uniforme. De St Brieuc à Paimpol, ce sont avant tout des falaises qui peuvent atteindre presque 100 mètres de hauteur.  Le parcours est époustouflant dans le maquis. Puis après Paimpol, les dénivelés sont plus doux, la côte moins sévère. C’est alors la danse des abers, le chemin montant et redescendant tous les abers, les uns après les autres. Il y a cependant une limitation à toute cette beauté offerte. Par endroits, et ils sont nombreux, les abers sont impraticables. Alors le parcours s’en va dans l’arrière-pays, dans les champs. Alors, ce sont souvent de longs trajets peu motivants sur les routes, près des villages et des hameaux.  La Bretagne est un pays paradoxal. Les villages sont à l’intérieur des terres, les routes aussi.  Nous ne voulons en aucune manière nuire aux bretons, mais les parcours au bord de la mer sont la carte postale de la Bretagne.

Dans les baies et au fond des abers se nichent les ports. Ce sont de petits ports qui ne peuvent accueillir les bateaux à fort tonnage. De ce fait, ce sont des ports de petite pêche côtière, où parfois on trouve des bateaux de croisière, pas très répandus dans ces régions. Ce que vous verrez surtout dans ces ports, ce sont de petits bateaux de pêcheurs, qui attendent les heures propices de marée pour faire leurs activités. Les coquillages sont rois dans la région. A marée basse, vous verrez souvent des armées de pêcheurs à pied à la recherche de moules, de palourdes, de couteaux, plus rarement de homards ou d’araignées de mer. La récolte d’algues est aussi en vogue dans le pays.

En arrière de la côte proprement dite, le long du littoral, le sol formé de limon et enrichi de sédiments marins, fait la prospérité des maraîchers. Ici, l’artichaut et le chou en sont les fleurons. La Bretagne, c’est un mix très savant entre L’Argoat (Le Bois) et l’Armor (La Mer), ce qui offre à ‘évidence de paysages variés, des collines, des bocages, des vallées plus profondes, et surtout la mer, d’une beauté redoutable.

Nous avons divisé le parcours en tronçons arbitraires, dont vous pouvez retrouver les entrées dans le Menu.

Remarque importante sur le kilométrage : Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez, montres GPS ou profils cartographiés. Il existe peu de sites sur Internet pouvant être utilisés pour estimer les pentes (trois au maximum). Étant donné que ces programmes sont basés sur une approximation et une moyenne autour du point souhaité, il peut y avoir de grandes variations d’un logiciel à l’autre, en raison de la variation entre deux points (par exemple une dépression suivie d’une bosse très proche). Un exemple ? Sur le GR36, le long de la côte bretonne, l’altitude est rarement supérieure à 50 mètres au-dessus du niveau de la mer, mais l’itinéraire continue de monter et descendre toute la journée. Pour un parcours d’une vingtaine de kilomètres, un logiciel donnera 800 mètres de dénivelé, un autre 300 mètres. Qui dit la vérité ? Pour avoir fait le parcours plusieurs fois, les jambes disent que la différence d’altitude est plus proche de 800 mètres ! Alors, comment procédons-nous ? Nous pouvons compter sur le logiciel, mais nous devons être prudents, faire des moyennes, ignorer les pentes données, mais ne considérer que les altitudes. De là, ce n’est que des mathématiques élémentaires pour en déduire les pentes, en tenant compte de l’altitude et de la distance parcourue entre deux points dont l’altitude est connue. C’est cette façon de faire qui a été utilisée sur ce site. De plus, rétrospectivement, lorsque vous “estimez” l’itinéraire calculé sur la base de la cartographie, vous remarquez que cette façon de faire est assez proche de la vérité du terrain. Lorsque vous marchez souvent, vous avez assez rapidement le degré d’inclinaison dans les yeux, et surtout dans les jambes.

Mais il y a plus encore à ce propos. Les programmes qui permettent de calculer les dénivelés manquent de précision pour les parcours relativement plats, ne prenant souvent pas en considération des petites variations inférieures à 2 mètres. Dès lors, et surtout pour les tronçons à moins de 5% de pente, vous aurez le sentiment que c’est presque plat, mais ceci n’est pas toujours correct. Cela peut monter et descendre souvent de manière imperceptible. Mais vos jambes enregistrent tous ces mouvements. Alors, pour être plus près de la réalité, ajoutez de 100 à 200 mètres de dénivelé positif et négatif pour la plupart de ces étapes. C’est ce que vous diront aussi certaines montres GPS qui enregistrent le chemin en continu. Mais ici aussi, le GPS n’est pas la précision d’une montre suisse.

On comprend bien la difficulté de l’exercice. Pour avoir fait plusieurs fois fait l’expérience avec deux GPS différents, donnant aussi l’altimétrie, on peut trouver parfois, une grande variation au niveau de l‘altitude indiquée. Le seul vrai chiffre est celui donné par les courbes de niveau des cartes officielles des états. Mais, cela ne doit gâcher en rien votre plaisir, même si on vous donne des chiffres que l’on dira approximatifs, mais sans doute assez près de la réalité du terrain.   Dans les graphiques, il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.

Balisage des GR en France

 

Il n’est pas nécessaire d’emporter avec soi des cartes détaillées topographiques. Il suffit de suivre le balisage du GR. Il est bon de connaître le signalement du GR. Souvent, le panneau le plus utile est celui de la fausse direction.

 

 

Logements

 

C’est une région très touristique, surtout en saison. Dès lors, le logement est souvent un problème délicat. Cela dépend évidemment de votre manière de faire le GR36, soit de manière continue, soit en étapes ponctuelles.  Nous donnons pour chaque étape les renseignements qui pourront vous être utiles.